mardi, mars 23, 2010

la patate chaude du couvent

(voici un texte que j’ai fait parvenir à Michèle Ouimet, en réaction à sa chronique publiée dans la section ACTUALITÉ de La Presse du 22 mars 2010)

Suite à votre article La bataille perdue du couvent, il faut effectivement au contraire, pour reprendre votre expression, mettre le fusil sur la tempe du conseil de direction de l’U de M. (au sens figuré, cela va de soi) car ils sont responsables d’avoir agi à la légère, un peu à la Don Quichotte, en achetant un immeuble avec des promesses qui, disent-ils maintenant, sont irréalisables.

C’est trop facile de se comporter de façon irresponsable avec l’argent des autres, les contribuables. Ils auraient du y penser avant, faire faire des évaluations, demander des rapports ou que sais-je, de telle sorte qu’aujourd’hui, on pourrait faire assumer les coûts de ces erreurs (si erreur il y a) à quelqu’un.

Car on veut maintenant se débarrasser de la patate chaude en la refilant au privé qu’on pourra ensuite accuser de mépriser le bien public en le déviant de ses vocations… Oh, je sais bien que Catania dit que... mais là aussi, on pourrait avoir des surprises car qui sait ce que nous réserve l'avenir. On en a la preuve dans le moment.

En fait, voici encore un autre exemple de ce glissement du concept de responsabilité vers la sacro sainte imputabilité, soit la façon nouvelle tendance de faire comme Ponce Pilastre. Or ça, s’il y a une institution qui devrait en pourfendre l’exemple, c’est bien l’Institution universitaire qu’on voudrait championne défenderesse du bien contre le mal, de l’intégrité contre la fourberie.

Bref, je n’accepte pas qu’on puisse si facilement (certains diraient avec autant d’élégance) se délester de ses engagements, en se réfugiant dans le quasi anonymat d’un c.a, fusse-t-il universitaire. Ces gens-là ont pris de mauvaises décisions et ils doivent à tout le moins être dénoncés, faute de pouvoir leur en faire porter le fardeau.

Rien qu’à penser au dicton qui veut qu’on a les élites qu’on mérite, ça me fait retrousser les poils sur le corps.

Faudrait pas que les médias les disculpe et encore moins les encense en plus.

mercredi, février 17, 2010

réponse à Élisabeth Badinter

17 février 2010

Si la femme n'est pas un chimpanzé comme le proclâme Elisabeth Badinter dans son dernier livre, pourquoi alors faire autant de grimaces à la maternité ?
À moins que ce ne soit sa dernière trouvaille pour en blâmer les hommes!

mercredi, janvier 13, 2010

Pour Haïti, Vite de l'eau !

De l'eau! Vite, il faut envoyer de l'eau en Haiti. Ces gens sont blessés, épuisés et affamés. Et, pire encore, ils n'ont pas d'eau.

Le Gouvertnement du Québec devrait immédiatement noliser un avion et l'envoyer plein de bidons d'eau. Ce serait une excellente façon de leur venir en aide immdiatement, en leur apportant un secours essentiel.

D'ailleurs, le Québec devrait en faire sa marque de distinction et systématiquement envoyer une cargaison d'eau chaque fois qu'une calamité afflige des gens n'importe où dans le monde. L'eau potable est toujours une nécessité, ce serait donc toujours approprié.

Et quoi de plus narurel et valorisant pour nous québécois que d'être identifiés à une nation pourvoyeur d'eau.

Si le Canada jouissait autrefois d'une belle réputation comme gardien de la paix, si son image a été quelque peu flétrie sur l'après Kyoto, le Québec pourrait restaurer l'image positive en se faisant reconnaître grâce à son EAU. Ce serait vraiment une solution gagnante-gagnante.